Matthias Pfeifer succède à Bruno Stiegeler en tant que CEO
Le 1er mars, Matthias Pfeifer succédera à Bruno Stiegeler à la tête de la direction. Pour l’ancien responsable du secteur des clients privés et des clients entreprises, le contact avec les clients demeure au centre de toute son attention dans sa nouvelle fonction. L’objectif prédominant reste de proposer à la classe moyenne suisse une excellente palette de produits et de prestations de services ainsi que des résultats durablement stables.
Bruno, quels sont les sentiments qui t’animent au moment de transmettre la présidence de la direction à Matthias Pfeifer?
Bruno Stiegeler: Cette étape a été prévue et préparée de longue date – j’ai donc de très bons sentiments en cette occasion.
Quel est ton bilan ou, en d’autres termes: lègues-tu également des chantiers en cours à ton successeur?
Dans de nombreux domaines et sur de nombreux plans, le bilan est très positif. Il est incroyable de voir ce que nous avons réussi à atteindre au cours de ces dernières années à l’aide de nos collaborateurs hypermotivés. Impossible de tout citer ici. Il faut par ailleurs souligner que dans les affaires bancaires, tout ne s’arrête pas d’un coup pour laisser la place à quelque chose de tout à fait différent lors du transfert de la présidence de la direction en d’autres mains. La nouvelle direction à la fois réduite et rajeunie – nous l’avons présentée lors de la Rencontre d’automne 2024 au KKL – travaille déjà depuis quelque temps très intensément et gère des projets passionnants qui sont déjà sur les rails ou encore en préparation.
Tu as parlé de chantiers: ce n’est pas le bon terme. Nous finançons les chantiers pour nos clients, ce qui est notre métier! (sourire) Cependant, il y a des défis qui nous attendent. Je pense par exemple aux exigences de régulation qui nous tiennent en haleine et représentent des charges croissantes pour la banque.

La Banque WIR peut-elle agir d’une façon ou d’une autre contre cette inflation régulatrice dont l’essentiel vise surtout les grandes banques d’importance systémique?
La Banque WIR est membre de l’Association Suisse des Banques et Caisse d’Epargne Régionales ABSR. Cette dernière s’engage en faveur des besoins et des intérêts des «Banques PME». La Banque WIR elle-même ne peut pas se soustraire aux prescriptions de régulation, mais nous agissons sur le plan politique et tentons de tirer profit de nos relations au Parlement pour que quelque chose change – espérons-le! Il s’agit pour nous d’obtenir que les prescriptions ne s’appliquent pas de manière générale, mais bien de manière proportionnelle et donc de manière plus favorable pour nous.
La BNS a de nouveau baissé son taux directeur en décembre; il n’y a plus guère d’intérêt à épargner et l’on parle à nouveau de taux d’intérêt négatifs. On dit que les banques n’ont plus d’argent pour octroyer des crédits. Que fait la Banque WIR?
C’est une des tâches naturelles d’une banque. Une banque préfère des niveaux de taux d’intérêt plus élevés, aussi bien pour les épargnants que pour la marge sur taux d’intérêt. Lorsque le niveau des taux d’intérêt est bas, les marges souffrent, ce qu’une banque désire éviter. Cette situation n’est pas optimale non plus pour l’économie dans son ensemble. Notre objectif, notre ambition est de pouvoir toujours proposer d’excellentes conditions de taux d’intérêt. Nous avons atteint cet objectif – même pendant la phase des taux d’intérêt négatifs – et nous le ferons également à l’avenir. Nous sommes une banque coopérative qui ne cherche pas à maximiser ses profits. Nous voulons que nos épargnants soient satisfaits, ce qui est important pour le refinancement. C’est pourquoi nous n’aurons pas de problème à financer également des projets de construction dans le futur. Cette philosophie a fait ses preuves et nous y resterons fidèles. Nous parlons ici des affaires classiques propres à une banque coopérative que nous maîtrisons bien.

Matthias, tu reprendras de Bruno au 1er mars la fonction de président de la direction, mais tu devras pour cela abandonner ton activité favorite: est-il difficile pour toi de transmettre la responsabilité relative aux affaires touchant les clients privés et entreprises?
Matthias Pfeifer: En la personne de mon successeur Melek Ates (rem. de la réd.: cf. l’interview parue dans l’édition de janvier), nous disposons d’une spécialiste très compétente et motivée pour la direction des affaires touchant aux clients privés et entreprise. Comme je sais que ce secteur est en de très bonnes mains, il m’est plus facile de me retirer. Mon nouveau rôle de CEO n’est pas fondamentalement différent. Toute ma vie durant, j’ai travaillé dans la vente et à l’avenir, je vendrai peut-être moins certains produits, mais bien la banque dans sa globalité, le positionnement de la banque. Cette tâche fondamentale du président de la direction rend pour moi cette fonction si passionnante: on peut agir en chef d’entreprise tout en gardant le contact avec la clientèle. Conserver ce contact avec nos clients – et les conseillers à la clientèle! – est de toute façon la chose la plus importante pour une banque et son CEO. Voilà pourquoi il m’arrivera également à l’avenir de visiter les clients avec les conseillers à la clientèle. Voilà aussi pourquoi ce changement ne me pose aucun problème.
Ce passage de témoin a déjà fait l’objet d’un communiqué aux médias au mois de mars 2024. Cette annonce très anticipée du changement de CEO a-t-elle aussi eu des conséquences négatives? Une certaine impatience s’est-elle manifestée?
Bruno Stiegeler: Ce passage de témoin résulte d’un plan. Quand je suis devenu CEO à la mi-2019, j’ai présenté au conseil d’administration une planification de succession pour la direction. Cette dernière prévoyait un élargissement de la direction dans une première phase afin de permettre de mener rapidement à bien un grand nombre de travaux en cours, de se réorganiser et de se structurer. Pour la deuxième phase en 2024, il était prévu de réduire la direction, de la rajeunir et de l’enrichir. Cette planification a été mise en œuvre comme prévu, en constant dialogue avec le conseil d’administration. Matthias a été engagé dans l’idée d’en faire, en temps utile, mon successeur. Tout cela a bien fonctionné, ce qui me rend heureux et fier.
Pour moi, cette communication anticipée n’a pas posé de problème. Je suis toujours en faveur de l’ouverture et de la transparence. Le culte du secret n’apporte rien. Nous avons fait le bon choix et je suis même de l’avis que notre façon de procéder est un bon exemple de succession bien réglée.
«Tout va continuer de manière stable et durable.»
Matthias Pfeifer: J’ai perçu l’intervalle de temps écoulé depuis la publication de l’information relative au passage de témoin jusqu’ici comme très positif et je n’ai jamais senti d’impatience. La voie était tracée avec une répartition très claire des tâches qui prévoyait que Bruno reste CEO jusqu’à la fin et prenne les décisions à prendre. Comme l’a dit Bruno: ce plan a parfaitement fonctionné et nous avons eu deux très bonnes phases de «fade-out» et de «fade-in». Nos clients et nos collaborateurs peuvent partir du principe que toutes nos affaires se poursuivront durablement dans la stabilité. Voilà qui est très important pour moi.
Bien évidemment, la direction poursuit également de nouvelles idées – les clients le méritent bien de notre part! Cependant, il n’y aura aucun changement abrupt. Nous veillerons à emmener tout le monde avec nous.

Bruno, tu as dit que vous vouliez «enrichir» la direction. Cela signifie-t-il également que l’on a choisi volontairement une femme pour succéder à Matthias en tant que responsable en charge du secteur des clients privés et entreprises?
Bruno Stiegeler: La part des femmes à la direction était effectivement un critère du plan relatif à la succession, en plus de la volonté de réduire les rangs et de les rajeunir. Cependant, une femme ne devait pas forcément succéder à Matthias. Melek Ates s’est retrouvée dans le processus de sélection final avec deux autres femmes et deux hommes. Au bout du compte, c’est elle qui s’est clairement imposée. Nous avons ainsi trouvé une spécialiste de pointe dont il est prouvé que les compétences, la manière de travailler et l’expérience enrichissent déjà la direction – et qui apporte une composante féminine.
Matthias, quels sont les conseils que tu voudrais donner à ton successeur Melek Ates en sa qualité de nouvelle responsable du secteur des clients privés et entreprises?
Matthias Pfeifer: La différence entre conseils et propositions est très ténue. Je me contenterais de transmettre à Melek mes expériences en tant que conseils. Il est important pour moi qu’elle puisse déployer pleinement son potentiel et faire sien ce secteur en le développant avec ses propres collaborateurs.
Je pourrais peut-être lui transmettre une expérience que j’ai faite moi-même, lorsque j’ai repris plusieurs secteurs différents au cours de ma carrière: il est toujours judicieux de commencer par écouter avant d’agir. Avec 110 collaborateurs, le secteur des clients privés et entreprises est très grand. Il est important d’être authentique et de gagner les gens à sa cause.
Melek est attachée à des valeurs très importantes. Ces dernières ainsi que sa longue expérience l’aideront à développer ce secteur. Voilà pourquoi je suis convaincu qu’elle exécutera parfaitement sa tâche et que je ne servirai au pire que de «wing man».
L’an dernier, la Banque WIR a fait preuve d’un dynamisme particulièrement élevé, avec de nombreuses innovations telles que VIAC Invest ou le Paquet Bancaire Top. Ce rythme va-t-il se poursuivre ou peut-on s’attendre à une phase de consolidation?
Matthias Pfeifer: En 2024, nous avons effectivement atteint de nombreux objectifs, ce qui aura demandé énormément de travail. Nous disposons aujourd’hui d’une palette de produits qui permet à nos clients privés de faire de la Banque WIR leur banque principale. Cette palette de produits allie une fonctionnalité bancaire entière – compte, carte de débit, comptes d’épargne et de prévoyance, crédits hypothécaires et conseils bancaires – à des conditions que ne proposent généralement en Suisse que des néobanques. En d’autres termes: nous allions la sécurité et la stabilité d’une banque classique à des conditions de pointe que l’on ne connaît que des néobanques, avec l’application VIAC en guise de complément génial à notre palette de produits et services dans les secteurs de la prévoyance et des placements.
Dans une prochaine phase – que l’on peut effectivement qualifier de consolidation – il s’agira d’accroître la notoriété de notre palette de produits et de prestations de services dans toute la Suisse. Nous recevons d’ores et déjà des feed-backs très encourageants de la part de nos clients, ce qui est également le cas pour la plate-forme numérique VIAC qui continue d’enregistrer une croissance fulminante.
«Nous voulons atteindre une qualité encore plus élevée en ce qui concerne les relations avec nos clients.»
La numérisation continue de préoccuper la société, l’économie et la politique. Une nouvelle dimension vient de s’y ajouter avec l’intelligence artificielle. Que prévoit de faire la Banque WIR à ce propos?
Matthias Pfeifer: En tant qu’entreprise, il y a déjà longtemps que nous nous sommes préoccupés de ce thème et nous utilisons d’ailleurs déjà l’IA, par exemple dans le marketing. Actuellement, nous lançons Microsoft Copilot, l’IA pour Office – Word, Excel, Powerpoint – mais aussi pour l’Intranet et l’Extranet. L’intégration de l’automatisation – là où cela peut être judicieux – nous permettra d’être plus productifs et de bénéficier d’une qualité plus élevée. Chez nous, l’IA ne remplacera pas le savoir-faire et la créativité des gens, mais jouera le rôle d’un assistant numérique qui exécute rapidement certaines tâches administratives sans valeur ajoutée. S’il nous est possible de faire quelque chose de manière plus simple, plus numérique – et donc plus avantageuse, il nous restera plus de temps à consacrer aux clients. En effet, nous voulons atteindre une qualité accrue en ce qui concerne les relations que nous entretenons avec nos clients. C’est précisément là que le facteur humain fait encore toute la différence!
Afin de garantir que le thème de l’IA soit traité de manière structurée, nous avons formé un groupe de travail qui lui est dédié.

Matthias, le fait qu’une banque coopérative soit soumise à une moindre pression que la plupart de ses concurrents en ce qui concerne les conditions proposées et qu’elle peut ainsi se permettre de mettre à la disposition de la clientèle des produits et des services plus attrayants représente-t-il un avantage – nous pensons ici surtout au Paquet Bancaire Top?
Bruno Stiegeler: Puis-je répondre en premier?
Matthias Pfeifer: Bien sûr!
Bruno Stiegeler: La forme juridique de coopérative de la Banque WIR explique pourquoi je suis ici. Je ne voudrais plus jamais travailler ailleurs que dans une banque coopérative! En 2013, j’ai passé de la Raiffeisen à la Banque WIR. Le grand atout de la forme juridique de la coopérative est le suivant: on peut se demander ce que signifie proposer une palette de produits et de services équitable pour la clientèle, les bailleurs de fonds et les coopérateurs. La forme juridique de la coopérative a du sens et contribue tant au développement durable qu’à la prévisibilité de la banque. Voici 90 ans que cette stratégie porte ses fruits et j’espère que dans dix ans, la forme juridique de la banque sera également celle de la coopérative.
Matthias Pfeifer: Les valeurs propres à une coopérative sont très importantes pour nous. Cela vaut également pour nos collaborateurs qui savent qu’il ne s’agit pas de maximiser le profit et de presser le citron. Cela s’exprime également dans la façon dont nous collaborons. Nous ne sommes pas une «Private Bank» mais bien une banque enracinée localement qui est au service de la population suisse et des petites entreprises. À proximité des gens et des clients, voilà où nous nous sentons à l’aise.
L’ensemble de nos produits et services bancaires se fondent sur ces valeurs. Comme Bruno vient de le dire: notre objectif n’est pas de maximiser le profit. Néanmoins, nous veillons à verser un dividende attrayant et raisonnable à nos bailleurs de fonds. Ils l’ont mérité, car ils nous font confiance et nous ont mis leur capital à disposition.
Si nous parvenons à répondre aux intérêts des clients, des collaborateurs et des bailleurs de fonds, cela se reflètera dans notre palette de produits et de services, dans les taux d’épargne que nous proposons et dans les excellentes conditions qui distinguent nos prestations de services. En ma qualité d’ancien collaborateur d’une grande banque, je sais que c’est là quelque chose de très spécial que nous désirons préserver.
«La forme juridique de la coopérative a du sens.»
La Banque WIR enregistre chaque année un record après l’autre. Dans quelques jours, le 7 février, la banque publiera les résultats de l’exercice 2024. Perçois-tu une certaine obligation de résultat pour 2025 et les années à venir?
Matthias Pfeifer: Je ne perçois aucune pression. Je fais désormais partie de l’entreprise depuis cinq ans et demi, je connais parfaitement la banque et je sais que ces résultats obtenus sont solides et durables. Je sais ce dont la banque est capable et aussi où nous pouvons encore nous améliorer un peu. En notre qualité de banque coopérative, nous nous distinguons d’autres banques: notre objectif est de proposer à nos clients de très bonnes solutions afin qu’ils en soient contents. Il est également très important que nos collaborateurs se sentent à l’aise et qu’ils puissent travailler dans un environnement qui leur permet de s’épanouir et fournir d’excellentes prestations. Comme nous l’avons déjà dit, nous voulons au final aussi pouvoir verser des dividendes attrayants. Au cours de ces dernières années, nous avons créé une excellente base sur laquelle nous pouvons préparer les prochaines étapes.
Les affaires bancaires telles que nous les pratiquons sont une activité très stable. Notre intérêt – et notre modèle d’affaires s’en inspire d’ailleurs – est de ne pas générer de fluctuations trop importantes, mais d’exercer notre métier de manière stable et prévisible pour nos clients et nos parties prenantes. J’entends bien poursuivre dans cette voie.
«À l’avenir, les résultats devraient même être encore plus réjouissants.»
Bruno Stiegeler: Je ne peux qu’abonder à 100% dans ce sens! Beaucoup de choses sont sur les rails, beaucoup de nouveautés sont en préparation, il nous sera donc possible de continuer à écrire l’histoire de notre entreprise de manière sérieuse et durable. Ne vous attendez pas à des folies. Je pense que les résultats financiers seront même encore plus réjouissants à l’avenir. En particulier lorsque les grands projets désormais mis en œuvre déploieront tout leur potentiel et généreront des recettes correspondantes. Les conditions-cadres et les perspectives sont excellentes. Le feu est au vert!
À partir du 1er mars, ton agenda sera sans doute moins chargé – que feras-tu de ton temps libre?
Bruno Stiegeler: Mais qu’insinues-tu là? La pression des délais est aussi forte que jamais (rires). À partir du 1er mars, je ne travaillerai plus. Je me rendrai en Argentine avec mon épouse pour rendre visite à des amis qui y ont émigrés l’été dernier. Puis, je me réorienterai. Je viens d’avoir 60 ans et j’entends bien travailler à 50 ou à 60% au cours de ces prochaines années. Par exemple au niveau stratégique, peut-être aussi en qualité de coach, de mentor ou dans une entreprise en guise de redresseur ou de conseiller. Je vois mon avenir de manière très positive sans pour autant savoir où je vais, ce que je ferai et quelles seront précisément mes activités.
Mon vélo est suspendu depuis des années au plafond… Pour retrouver une bonne condition physique, je vais le dépoussiérer et ressortir également ma raquette de tennis.
Matthias, lors de tes débuts à la Banque WIR en 2019, l’objectif d’aider les PME à mieux réussir faisait partie de tes visions personnelles en ta qualité de responsable du ressort des clients privés et entreprises. Cela reste-t-il ta priorité?
Matthias Pfeifer: Au cours de ces cinq dernières années, la banque s’est très fortement transformée. Il est remarquable de voir tout ce que nous avons atteint au cours de cette période. Cependant, cette transformation était aussi nécessaire pour nous permettre d’être là où nous sommes aujourd’hui et de considérer l’avenir avec optimisme. Nos clients PME sont et restent le cœur de nos activités et font partie de nos principales priorités. La manière dont nous gérons la banque nous permet de disposer d’un côté des affaires de financement, destinées essentiellement aux PME. De l’autre côté, nous devons emprunter l’argent que nous prêtons à nos débiteurs pour le financement d’objets immobiliers ou de constructions. Là, les affaires relatives aux clients privés représentent notre source de refinancement.
En raison de l’évolution technologique de ces cinq dernières années, nous profitons ici de nouvelles opportunités. Chaque particulier peut par exemple ouvrir un compte chez nous dans les dix minutes, de manière entièrement numérique et confortable depuis son domicile. Mentionnons également notre collaboration avec VIAC qui n’a jamais cessé de développer sa plate-forme. Dès lors, il ne s’agit pas seulement des PME. Nous voulons proposer d’excellents produits et services bancaires à l’ensemble de la classe moyenne, tant aux PME qu’aux particuliers. Nous le faisons aussi bien personnellement sur place que par téléphone ou au moyen des outils numériques – en fonction des besoins de notre estimée clientèle.
Nous voulons proposer d’excellents produits et services à la classe moyenne en Suisse – tant aux PME qu’aux particuliers.
Bruno, qu’est-ce que le CEO sortant souhaiterait demander à son successeur Matthias Pfeifer?
Bruno Stiegeler: Je souhaiterais que Matthias prenne soin des collaborateurs, des clients et des partenaires de la Banque WIR. L’état d’esprit de ces derniers est très important. Si nous continuons à honorer l’estime que nous portent ces parties prenantes, nous aurons du succès. J’aimerais aussi donner un conseil à Matthias: prendre également soin de lui-même ainsi que de sa famille afin qu’il puisse assumer non seulement sa fonction de CEO, mais également son rôle d’époux et de père.
Plus personnellement
Bruno Stiegeler (60 ans) est citoyen de Biel-Benken (BL) et a grandi dans une ferme. Ce père marié de deux enfants adultes travaille depuis 45 ans dans le secteur bancaire. Après de longues années d’engagement pour la défunte Société de Banque Suisse – en particulier en tant que responsable de succursale – il a établi avec succès la Banque Raiffeisen à Bâle à partir de l’an 2000. En 2013, il a rejoint la Banque WIR Société Coopérative en tant que responsable des conseils à la clientèle et directeur adjoint. Mi-2019, Bruno Stiegeler a repris la présidence de la direction, une fonction qu’assumera Matthias Pfeifer à partir du 1er mars 2025.
Matthias Pfeifer (43) est arrivé à la Banque WIR le 1er juin 2019 en tant que responsable du secteur clients privés et entreprises. Auparavant, il a travaillé pendant presque 19 ans à divers postes chez UBS dont 13 ans dans le secteur des clients entreprises, finalement dans le département Digital Corporate Bank. Il est titulaire d’un bachelor en économie d’entreprise et de deux masters, l’un en Corporate Finance CFO et l’autre en Digital Business. Matthias Pfeifer est marié et père d’une fille et d’un fils. Ce grand sportif (course à pied, tennis, ski et football) compte également la lecture et les voyages parmi ses passe-temps favoris.
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