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Un site web très fréquenté – et après?

5 min.
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de Sam Steiner

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De toute évidence, il est important d’attirer autant de visiteurs que possible sur le site Internet de notre entreprise.

De toute évidence, il est important d’attirer autant de visiteurs que possible sur le site Internet de notre entreprise. Mais pour quoi faire? Pour acquérir de nouveaux clients, de temps à autre, via le site Web, répondront certains. Mais peut-on se contenter d’une telle réponse?

Les anges murmurent: une grande journée s’annonce!

Imaginons que nous sachions qu’un grand événement se produira à une date précise dans deux mois. Ce jour-là, les anges nous l’ont soufflé à l’oreille, notre site Web enregistrera un million de visiteurs. Et il ne s’agira pas de n’importe quels visiteurs, mais de personnes au profil très proche de celui de nos clients.

Le temps nous est compté…

Que faire? Ne mettrions-nous pas à profit les deux mois qui nous séparent du jour J pour nous y préparer? Une chose est certaine: si un visiteur ne trouve rien de pertinent et d’utile sur notre site Web, il s’en ira aussi vite qu’il est venu. Et on ne le reverra pas de sitôt. Or nous savons qu’un million de personnes au profil concordant vont se rendre sur notre site. Cette opportunité, nous ne pouvons pas la laisser passer!

Ne rien laisser au hasard avec les nouveaux clients

Il n’est pas acceptable, en ce jour si important, de ne convaincre qu’une personne «de temps à autre» de devenir cliente. Notamment parce que nous savons nous proposons une offre qui compte parmi les meilleures pour ces personnes.

Nous mettons donc à profit les quelques semaines qui nous restent pour optimiser notre site Web. Il faut le débarrasser de son aspect «brochure», cette apparence statique et purement informative que les visiteurs trouvent en entrant. Pour cela, tout doit être mis en œuvre afin d’optimiser le taux de conversion, c’est-à-dire le chiffre qui indique quel pourcentage de visiteurs qui «accrochent».

Mais qu’entendons-nous par «accrocher»?

Avant toute chose, clarifions ce que nous entendons exactement par «accrocher» dans notre situation – autrement dit la traduction concrète et mesurable du fait d’«accrocher».

Dans une boutique en ligne, il peut s’agir des achats que nous voulons susciter. Dans une entreprise B2B, cela peut être le nombre d’offres sollicitées. Ou encore, selon l’entreprise, le nombre d’inscriptions à des soirées d’information ou d’abonnements à une newsletter.

Remarque importante: nous devons placer la barre (de manière réaliste) à la bonne hauteur. Nous ne pouvons pas attendre qu’une personne passe d’emblée une grosse commande dès le premier contact. Bien souvent, l’important est de nouer des contacts ou, comme on dirait dans le jargon professionnel, de «générer des leads».

Quoi qu’il arrive, l’objectif au terme de la journée est que, sur ce million de visiteurs figurant dans les statistiques d’accès, un nombre aussi élevé que possible se transforme en nouveaux contacts et ne reste pas que de simples visiteurs anonymes.

Réaliser cet objectif opérationnel

Nous savons qui va venir (des personnes semblables à nos clients actuels). De même, nous avons arrêté notre objectif et n’avons pas mis la barre trop haut.

Il s’agit maintenant de préparer un itinéraire pour canaliser l’afflux massif des visiteurs. Je recommande de développer un «lead magnet». J’entends par là quelque chose que le visiteur du site Web reçoit gratuitement ou à des conditions préférentielles en échange de son adresse de contact. Nous utilisons des e-books (PDF), par exemple, des formations en ligne au format vidéo, des webinaires ou, pour une boutique en ligne, des bons. Nous veillons à ce que nos «lead magnets» soient adaptés à notre groupe cible – et, simultanément, à ce que leur attrait soit suffisant pour justifier un «paiement» au moyen de coordonnées de contact.

Sur le site Web proprement dit, nous nous assurons que nos «lead magnets» aient la visibilité qu’ils méritent. S’ils sont pertinents et attrayants d’un point de vue thématique (et si tout fonctionne sans problème d’un point de vue technique), nous ne pouvons que nous réjouir du grand jour. Car ce sont les «bonnes» personnes qui entreront en contact avec nous.

Le jour J, c’est aujourd’hui et demain

Nul doute que nous serions prêts à accueillir un million de personnes si l’occasion se présentait. Mais alors, qu’est-ce qui pousse tant de PME à attirer davantage de visiteurs sur leur site Web par l’intermédiaire de Facebook Ads et de Google AdWords? Est-ce l’ambition d’être mieux référencées dans Google? Et pourquoi négligent-elles simultanément (tout accaparées qu’elles sont par ces activités souvent onéreuses) de consulter leur taux de conversion? Pourquoi certaines PME n’optimisent-elles pas leur site Internet, alors qu’elles savent que des personnes intéressées le visitent quotidiennement?

Peut-être qu’en additionnant le nombre d’accès au site Web sur quelques jours ou semaines, on frôlera le million. Mais a-t-on vraiment fait ce qu’il fallait pour optimiser le taux de conversion du site?

Les choses doivent changer, pour le bien des PME suisses.

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